Dans toute la France, la plupart des stations de traitement d'eau utilisent de l'aluminium (sulfate d'alumine) pour capturer les particules argileuses en suspension, abandonnant une partie de celui-ci dans l'eau.
La concentration maximale admise est de 0,2 mg par litre d'eau traitée.
Dans le bilan présenté en octobre 1998 par la Direction générale de la santé, 89 sur 29 000 unités de distribution (touchant environ 1 300 000 personnes) avaient présenté des taux plus élevés, certains pouvant aller jusqu'à 20 mg par litre. Ce constat était la conséquence d'une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). L'INSERM avait déjà communiqué les premiers résultats de ses recherches en 1994 et en 1996.
Toutes ces mises en garde sont restées lettre morte.
Pourtant l'aluminium est un neurotoxique qui peut être à l'origine de démences dégénératives, de fragilisations osseuses ou d'accidents cardiaques, car il s'accumule dans le cerveau, les os et les muscles. Le nombre de malades d'Alzheimer est proportionnel à la quantité d'aluminium dans l'eau potable. La présence d'aluminium dans l'eau du robinet est le résultat de l'utilisation de sulfate d'alumine, dans les stations d'épuration, au moment de l'opération dite de "floculation" qui vise à purifier l'eau de certaines impuretés, des particules argileuses notamment. D'autres produits aussi efficaces, et inoffensifs, pourraient être utilisés, mais le coût serait supérieur. De plus la présence d'aluminium ne se cantonne pas seulement dans l'eau de nos robinets, mais se retrouve aussi dans les canettes de bière et de sodas, dans les rouleaux d'emballage, dans les casseroles, dans les tubes de sauces et de pâtes dentifrices, les ustensiles de cuisines...
La pression des lobbys des industriels, tel que Pechiney, l'un des principaux producteurs français d'aluminium, et de la Lyonnaise des Eaux ou encore de Vivendi (ex-Générale des Eaux) explique la minimisation de l'étude par les différents ministères concernés. Pechiney est une entreprise dont la majeure partie du capital est détenue par des actionnaires institutionnels français ( 21,9% ) et étrangers ( 48% ).La panique boursière qu'engendrerait une annonce négative confirmée sur les effets alarmants de l'aluminium sur la santé publique signerait la mise à mort de ces grands groupes, de par la fuite des capitaux qu'elle provoquerait.
A savoir, Suez-Lyonnaise des Eaux est actionnaire à 34,5% de la chaîne de télévision M6 et à 25% de TPS. Vivendi possède 52,6% de TMC et 34% de Canal+, qui possède lui-même 70% de Canal-Satellite.Voilà démontrée la dangerosité que représente l'Hégémonie Economique des grands groupes industriels dans le monde de l'Information Nous ne sommes pas prêts de découvrir la vérité sur le problème de l'aluminium tant les uns et les autres ont des intérêts dans cette Histoire d'Empoisonnement !