Le racisme antiblanc est un concept qui veut dénoncer l'intolérance spécifiquement tourné vers les blancs et leur culture. Souvent nié, caché, occulté par les médias, il ne fait pas partie du politiquement correct et le seul fait d'en parler vous relègue automatiquement du côté des dangereux extrémistes. De fait, c'est un racisme qui est relativement bien toléré dans la société.
Dans son sens général, le terme « racisme » englobe déjà les formes d’intolérance dirigées contre les blancs, mais son occultation ou son acceptation tacite dans les organes censés diffusés les informations a conduit des personnes pensant que cette situation n'est pas normal à le différencer des notions de racisme au sens général.
Contrairement à une idée trop largement répandue, ce terme n'est pas uniquement utilisé par des groupes souvent taxés " d'extrême-droite ", que nous appeleront ici groupes nationalistes mais aussi par des personnalités issues de la qauche, comme l’appel du 25 mars 2005 contre le racisme antiblanc.
Pascal Bruckner utilise cette notion dans son livre Le Sanglot de l'homme blanc, en 1983. La notion de « racisme antiblanc » est utilisée souvent par l’associatio AGRIF (L'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne), qui la relie au « racisme antifrançais » et au « racisme antichrétien » qui bien que continuellement niés n'en sont pas moins des éléments de la réalité de la société d'aujourd'hui.
J'en veux pour preuve, L'article du journaliste Luc Bronner paru dans le quotidien français Le Monde le 15 mars 2005, « Manifestations de lycéens : le spectre des violences anti-Blancs », dans lequel on peut lire les propos suivants de jeunes immigrés des cités :
"Dans le discours de ces jeunes se cumulent des explications économiques ("se faire de l'argent facile"), ludiques ("le plaisir de taper") et un mélange de racisme et de jalousie sociale ("se venger des Blancs")
Le préambule de l'Appel contre les ratonnades anti-blancs me paraît particulièrement bien résumer la situation : "Aujourd’hui les manifestations lycéennes sont devenues, pour certains, le prétexte à ce que l’on peut appeler des « ratonnades anti-blancs ». Des lycéens, souvent seuls, sont jetés au sol, battus, volés et leurs agresseurs affirment, le sourire au lèvres : « parce qu’ils sont Français ». Ceci est un nouvel appel parce que nous ne voulons pas l’accepter et parce que, pour nous, David, Kader et Sébastien ont le même droit à la dignité. Écrire ce genre de textes est difficile parce que les victimes sont kidnappées par l’extrême droite. Mais ce qui va sans dire, va mieux en le disant : il ne s’agit pas, pour nous de stigmatiser une population quelle qu’elle soit. À nos yeux, il s’agit d’une question d’équité. On a parlé de David, on a parlé de Kader mais qui parle de Sébastien". Les auteurs Ghaleb Bencheikh, Alain Finkielkraut, Bernard Kouchner et Jacques Julliard prenaient subitement conscience du problème.
En réaction à cet appel,Pascal Bruckner écrivait en 2005 :
« Il y a vingt-trois ans, je publiais Le Sanglot de l’Homme blanc, où je dénonçais déjà la culpabilisation de l’Occident, accusé de tous les maux de la terre parce que lui et lui seul pratique l’autocritique et le repentir. J’y évoquais déjà, à l’époque, le racisme anti-Blancs dont je demandais qu’il soit dénoncé au même titre que les autres. Je fus, pour cet essai, mis au ban de la gauche pendant des années, y compris dans ce journal. Alain Finkielkraut lui-même jugea le livre, à l’époque, excessif. Je constate qu’il m’a rejoint sur ce point. »
Bien évidemment, de trés nombreuses autres auteurs et groupements réagirent de manière hostile et tout à fait irrationnelle à cet Appel, la taxant de communautarisme, on ne peut pas dire que l'honnêteté intellectuelle les étouffe.
Plusieurs chanteurs de rap, à l'image du groupe Sniper déversent des flots de haine et de racisme envers les personnes ayant une couleur de peau blanche. Bien que François Grosdidier, député ait tenté de déposer une plainte pour les propos relatés ci-dessous, celle-ci a été déclarée irrecevable. Une habitude, on le verra dans de prochains articles
« Dommage mon petit que ta mère ne t’ait rien dit sur ce putain de pays
Où 24 heures par jour et 7 jours par semaine
J’ai envie de dégainer sur des faces de craie. » (Ministère Amer, Stomy Bugsy, Flirt avec le meurtre)